Organes: Cancers rares

Étude NIVOTHYM : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab seul ou en association avec l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome du thymus ou un thymome de type B3 précédemment traité par chimiothérapie. Le thymus est une petite glande située dans la partie supérieure du thorax, entre les poumons et sous le sternum. Il fabrique un type de globule blanc (les lymphocytes T) qui circule dans tout le corps afin d’aider à combattre les infections, les maladies et les substances étrangères. Le thymus fabrique aussi des hormones et d’autres substances qui aident les lymphocytes T à se développer et le système immunitaire à continuer de fonctionner correctement. Les cellules du thymus subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces changements peuvent engendrer la formation d’un cancer. Le nivolumab et l’ipilimumab sont des traitements d’immunothérapie qui agissent sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab seul ou associé à l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome du thymus ou un thymome de type B3. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape (groupe 1), les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété pendant 1 an en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Si les patients connaissent une progression de la maladie plus de 3 mois après la fin du traitement à l’étude, ils pourront reprendre le nivolumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Dans le cas d’un manque d’activité sans aucune toxicité excessive observée, l’inclusion dans le groupe 1 sera stoppée et la cohorte 2 sera introduite. Lors de la deuxième étape (groupe 2) : les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines associé à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Le traitement sera répété pendant 1 an en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Si les patients connaissent une progression de la maladie plus de 3 mois après la fin du traitement à l’étude, ils pourront reprendre le nivolumab et l’ipilimumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 32 mois après leur entrée dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
MedImmune LLC MAJ Il y a 4 ans

Étude D6410C00001 : étude de phase 1 non-randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée du MEDI9197 intra tumoral en monothérapie chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome T cutané et en association avec du durvalumab et/ou une radiothérapie palliative chez des patients ayant des tumeurs solides. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Le lymphome T cutané est un lymphome non hodgkinien rare qui prend naissance dans les lymphocytes T matures de la peau ; c’est un cancer du système lymphatique. Il apparait plus fréquemment chez les adultes entre 50 et 60 ans et il affecte davantage l’homme que la femme. La prise en charge du lymphome T cutané peut se faire par des traitements localisés (comme des chimiothérapies ou des immunothérapies topiques) ou des traitements systémiques, comme des radiothérapies. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée du MEDI9197 intra-tumoral en monothérapie chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome T cutané et en association avec du durvalumab et/ou une radiothérapie palliative chez des patients ayant des tumeurs solides. L’étude est divisée en 4 parties. Les patients inclus dans la première partie recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale toutes les 4 semaines. Le MEDI9197 est administré selon un schéma d’escalade de dose : la dose de MEDI9197 est régulièrement augmentée par groupe de 3 à 6 patients jusqu’à déterminer la dose la mieux tolérée. Les patients inclus dans la deuxième partie recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, associé à du durvalumab en perfusion intraveineuse (IV) toutes les 4 semaines. Les patients inclus dans la partie 3A recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, associé à du durvalumab IV et une radiothérapie palliative toutes les 4 semaines. Les patients inclus dans la partie 3B recevront du MEDI9197 par injection intra-tumorale, en escalade de dose, et une radiothérapie palliative toutes les 4 semaines. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude PROTONCHORDE : étude de phase 2 visant à améliorer le contrôle locale des chordomes de la base du crâne, du rachis mobile et du sacrum traités par chirurgie et une protonthérapie de complément ciblée sur les cellules hypoxiques mises en évidence par TEP/TDM au [18-FLUOR] Fluoroazomycine-Arabinoside ([18F]FAZA). La chorde est ce qui forme l’axe primitif de l’embryon puis disparait chez l’adulte. Les chordomes sont des tumeurs développées à partir de reliquats de la chorde embryonnaire et sont généralement retrouvées à la base du crâne, de la colonne vertébrale ou du sacrum (région au-dessus du coccyx). Leur caractère agressif les rend souvent résistants aux traitements cytotoxiques, aux thérapies ciblées actuelles et à la radiothérapie. Le traitement standard consiste en une résection chirurgicale complète et fonctionnelle suivie d'une radiothérapie mais les résultats thérapeutiques restent médiocres. Il a été démontré récemment la présence de cellules hypoxiques (sous-oxygénées) dans ces tumeurs pouvant expliquer leur résistance au traitement. L’imagerie par tomographie par émission de positons (TEP) et par tomodensitométrie (TDM) avec des radio-marqueurs appropriés permet de définir ces zones hypoxiques pour mieux les cibler lors de la prise en charge thérapeutique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’amélioration du contrôle local de la tumeur avec une irradiation par un faisceau de protons, optimisé sur la zone hypoxique du chordome, déterminée par TEP/TDM au [18F]FAZA. Un bilan d’imagerie sera effectué avant tout traitement comprenant une IRM, une TEP/TDM au [18F]FAZA et une autre au 18-FDG. Une intervention chirurgicale guidée par les résultats d’imagerie sera pratiquée. Les mêmes examens d’imagerie seront effectués 2 à 3 mois après l’intervention chirurgicale mais 1 mois et demi avant la radiothérapie afin d’évaluer l’exérèse chirurgicale et définir les zones cibles pour la radiothérapie. Les patients recevront ensuite une radiothérapie de complément post-opératoire avec un ciblage particulier des zones hypoxiques. Après la radiothérapie, les patients seront suivis tous les 4 mois pendant 3 ans avec la réalisation d’examens d’imagerie par TDM et IRM. En cas de rechute, le diagnostic sera confirmé par une imagerie TEP/TDM au [18F]FAZA et au 18-FDG. Un prélèvement sanguin sera réalisé avant l’inclusion dans l’étude et une biopsie effectuée au moment de l’intervention chirurgicale pour la recherche de nouvelles cibles thérapeutiques.

Essai ouvert aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions
Five Prime Therapeutics MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Merck-Serono MAJ Il y a 4 ans

Étude JAVELIN Merkel 200 – étude de phase 2 non-randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité de l’avélumab chez des patients ayant un carcinome des cellules de Merkel. [essai clos aux inclusions] Le carcinome des cellules de Merkel est un cancer rare mais très agressif de la peau, dont l’incidence augmente rapidement. Les deux principaux facteurs contribuant au développement des carcinomes à cellules de Merkel sont l’exposition chronique au soleil et l’immunosuppression. Presque la moitié des patients avec un carcinome à cellules de Merkel auront des rechutes ou des métastases dans les deux ans après le diagnostic de ce cancer. Jusqu’à présent il n’y a pas de traitements standardisés notamment chez les patients métastatiques ou inopérables. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’avélumab chez des patients ayant un carcinome des cellules de Merkel. Les patients sont classifiés dans la partie A ou la partie B selon ces critères suivants : Dans la partie A seront inclus les patients ayant un carcinome à cellules de Merkel métastatique avec progression après au moins un traitement de chimiothérapie. Dans la partie B seront inclus les patients ayant un carcinome à cellules de Merkel métastatique qui n’ont pas été traités par une thérapie systémique à l’état métastatique. Tous les patients recevront de l’avélumab par voie intraveineuse toutes les deux semaines jusqu’à échec thérapeutique, détérioration clinique significative, intolérance au traitement ou tout autre critère d’arrêt du traitement ou de sortie de l’étude. Les patients seront suivis jusqu’à 5 ans après la fin du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions